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2018, la Drôme une première...

En 2018, vingt-cinq scientifiques et experts rencontraient et dialoguaient avec quatre représentants du peuple kogi, dont trois Mamas et une Saga -autorités traditionnelles-, pour effectuer ensemble un premier diagnostic dans la Drôme. Qu’est-ce qu’un territoire ? Comment, sur quelles bases en percevoir et en apprécier les grands équilibres ? Quelles relations peut-on établir entre «santé territoriale », santé humaine et santé « sociétale » ? Quelles seraient les voies de résilience territoriale ? Quelles seraient les voies d’une santé territoriale « intégrée » ou « inclusive » ? Ce sont quelques-unes des questions qui ont été « pratiquées » et mises en débat, pendant les 12 jours de cette expérience en France.

Des premiers résultats aussi étonnants que déroutants selon notre conceptionOccidentale qui explorent autant le bon sens, les connaissances, que les méthodes de travail, la posture de chercheur et les grilles de compréhension du monde et de la vie. Des savoirs qui s’éclairent et convergent vers une vision commune. De tels dialogues croisés peuvent naître de nouvelles perspectives de compréhension de ce que nous, les occidentaux, appelons « environnement »ou « nature ».

Après cette première édition qui a connu un véritable succès, Tchendukua – Ici et Ailleurs organise le deuxième diagnostic croisé de santé territoriale, principalement dans le bassin du Rhône. Face à l’urgence écologique, l’enjeu est désormais de savoir comment agir pour rétablir les équilibres. Les connaissances du peuple kogi sont une véritable source d’inspiration. Croiser les savoirs des peuples autochtones et de la communauté scientifique pour élargir notre regard en rétablissant notre lien organique avec la nature… 

Soignons la Terre ensemble ! 

« Shikwakala », le deuxième diagnostic territorial

La deuxième édition est nommée « Shikwakala ». Ce terme signifie « les trames invisibles qui maintiennent vivantes les composantes du monde » [1]. Selon la culture kogi, « ces trames invisibles enveloppent entièrement la Terre d’Est enOuest. Elles relient tous les êtres vivants et maintiennent l’harmonie de l’Univers. Ces relations soutiennent le monde » [1].

Ce terme nous rappelle que tous les êtres vivants sont interconnectés et interdépendants. Pour assurer notre survie collective, il est donc essentiel de réparer les effets négatifs de l’activité humaine sur la « nature ». Les peuples de la Sierra Nevada de Santa Marta n’ont d’ailleurs pas de mots pour désigner la nature, puisque chacun de nous est la nature, la constitue.

Ce deuxième diagnostic réunira cinq Kogis, dont Arregocés Conchacala Zarabata, Gouverneur du peuple Kogi, leur plus haute autorité, ainsi qu’une cinquantaine de scientifiques et experts issus de différentes disciplines. Du 25 septembre au 17 octobre, l’équipe se rendra notamment sur des lieux du Bassin du Rhône particulièrement urbanisé et affecté par les effets des crises écologiques. De Genève à Lausanne, en passant par Lyon-Villeurbanne ou Grenoble, l’équipe se rendra également en Corse sur un site Mégalithique. Avec des temps d‘étude dédiés, des conférences et des ateliers ouverts au grand public et à la jeunesse seront également organisés. Le diagnostic sera également rythmé par des temps plus institutionnels, à la Mairie de Genève, Grenoble et la Région Ile-de-France.

Ce nouveau diagnostic croisé approfondira le dialogue engagé depuis 2018 entre scientifiques et représentants kogis avec pour objectif commun d’identifier des voies alternatives pour préserver et restaurer la biodiversité par de nouvelles pratiques et grilles de lecture.

[1] « Shikwakala. El crujido de la Madre Tierra » (OGT organisation représentative du peuple kogi, 2018)

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