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Objectifs

AILLEURS

Nous accompagnons les sociétés racines dans :

  • La récupération de leurs terres ancestrales
  • La reconstitution de la biodiversité
  • La transmission de leurs savoirs ancestraux aux jeunes générations

→ Pour qu’ils retrouvent leur autonomie et inventent un futur qui leur soit propre.

ICI

Cette rencontre nous permet de faire de l’altérité une richesse par :

  • L’interrogation de nos pratiques et de nos représentations
  • L’inspiration, pour remettre le vivant au cœur de nos actions
  • L’invention d’un nouveau dialogue vers l’harmonie et l’équilibre

Pour féconder les sociétés modernes par les sagesses ancestrales, au service de la Vie.

Principes

Tchendukua… Là où converge la pensée… Telle est la signification de ce mot qui, depuis 1997, identifie notre association et ses activités. Un terme qui peut sembler étrange pour ceux qui nous accompagnent, et qui pourtant résume parfaitement les enjeux qui sous-tendent cette « aventure ».

Nous ne pouvons grandir en humanité que dans l’interdépendance. C’est pourquoi, d’après Eric Julien, permettre aux Kogis, aux Wiwas et à d’autres communautés d’entretenir leur différence, c’est s’enrichir de leur regard sur le monde, tant il est vrai que la vie naît de la richesse des confrontations et non du rejet des différences.

Tchendukua – Ici et Ailleurs accompagne les peuples « racines », autochtones, « là-bas », dans cet « ailleurs » qu’est la Sierra, afin qu’ils puissent reprendre possession de leurs terres, et d’une manière générale, tenter de faire face aux agressions multiples de notre modernité. Chaque terre restituée, chaque arbre préservé est une victoire.

L’enjeu ne se situe pas uniquement là-bas. Sans doute est-il aussi « ici », chez nous, au cœur de nos modernités, dans notre capacité à faire évoluer notre regard, notre compréhension du monde et des choses, à comprendre et apprivoiser cette frénésie compulsive du toujours plus, toujours plus vite.

Pour tenter de faire évoluer notre regard, le dialogue avec les Kogis et leurs frères de la Sierra Nevada de Santa Marta se révèle être une source précieuse d’inspiration et de décolonisation de nos imaginaires. Se décadrer, aller voir ailleurs, oser le chemin de l’inimaginable… Un chemin qui passe par la multiplication de dialogues improbables, mais fructueux, car inattendus. C’est dans ces dialogues notamment avec les Kogis que se rencontrent sans doute les voies de l’adaptation créative dont nos sociétés modernes ont un besoin vital.

A l’ère de l’anthropocène, époque où les activités humaines menacent directement les grands équilibres de la planète, nous n’avons pas les outils, les concepts, les systèmes juridiques, les représentations, qui nous permettent de faire face aux grands enjeux de notre temps.

Avec les peuples premiers, il ne s’agit pas de « changer le monde », mais bien de changer notre « regard » sur ce monde. D’imaginer ensemble de nouvelles réponses face à ces nouveaux enjeux. Il ne s’agit plus de s’opposer sur l’important qui nous divise, mais d’ouvrir notre modernité au dialogue en Zigoneshi (dialogue sacré en langue kogi). Voilà le chemin qui s’ouvre à nous… Un chemin de convergence, porteur de joie et d’espoir… le chemin de Tchendukua, celui que nous vous proposons de partager.

« Mon rêve, serait que les non-indiens, les ʺcivilisésʺ comme ils s’appellent eux-mêmes, arrivent à comprendre un peu les Indiens. Cela nécessitera beaucoup de dialogue… Je ne sais pas quand cela arrivera, mais je pense qu’un jour, le non indien devra commencer à penser la nature, en fait, à se penser lui, à ce qu’il est… Les Indiens peuvent encore nous enseigner cette réalité, ils n’ont pas oublié qu’ils font partie de la nature. Échanger et apprendre les uns des autres, cela serait l’objectif de cette ʺÉcole de la nature et des savoirsʺ. Dans une telle école, on pourrait apprendre ou réapprendre que l’homme fait partie de la nature, que c’est une partie de nous, qu’il est possible de vivre en harmonie avec elle. Si l’on apprend à connaître un peu la nature, à la respecter, on peut apprendre à se respecter soi-même, pour cela, il faut être patient et respecter le temps… »

Gentil CRUZ (†) 1951-2005

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